Marché européen céréalier En repli dans le sillage de la Bourse de Chicago

En blé néanmoins, le marché trouve toujours du soutien dans la situation en Argentine où la récolte pourrait ne pas excéder les 10 millions de tonnes et alors que la demande à l'international reste soutenue, a indiqué la société de conseil Agritel. Vers 13h (12h GMT), la tonne de blé meunier cotée sur l'Euronext s'effritait de 0,50 euro sur les contrats de novembre et janvier prochains, cotant respectivement 202 et 200,75 euros dans un volume d'affaires moyen de quelque 5.800 lots négociés.

Le marché du maïs, où plus de 1.550 lots avaient été négociés, reculait de 2,25 à 3,75 euros sur les contrats à échéance novembre et janvier, les premiers cotant 172 euros la tonne. Aux États-Unis, les cours du maïs sont descendus à leur plus bas en trois ans lundi à Chicago après un week-end de moissons particulièrement fructueux, ce qui fait penser que la récolte pourrait être encore plus importante que prévu. Selon une source officielle, les besoins en importation de maïs de la part de la Chine s'afficheraient cette année à 5 millions de tonnes, un chiffre probablement sous évalué, selon la société de conseil Agritel.

En France, les récoltes de maïs devraient reprendre après les tempêtes de lundi. Ces dernières étaient réalisées seulement à 16 % au 21 octobre, selon FranceAgriMer, contre 43 % l'an passé à la même date.

Sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l'orge fourragère restaient sur leurs niveaux de la veille, tandis que le maïs perdait 2 euros.